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30.5.03
 
cycle maurizzio -- "vervier justiciers"
la rue xhavée la nuit ressemble à cette image restée gravée dans ma tête, l'image de la piscine vide, avec le toboggan au milieu entre la petite et la grande profondeur, surtout quand elle est vide. elle n'était pas vide la rue xhavée cette nuit-là puisque maurizzio y courait, chien en laisse. dans un charriot du delhaize, de la crème glace en boîte, et du nutella, achetés l'après-midi, sûrement au gb partner. il attend le marchand de gaufres pour l'échange, comme d'habitude. tu ne te réveilles pas, et je te bouscule, et tu sais que la carte de fidélité n'offre aucun avantage au client? il le sait. alors la rue se creuse, pluie d'appareils photo numériques. "verviers doit être photographiée! verviers doit être photographiée autrement!" les briques des maisons sautent sur le tarmac fondu en un vacarme pire que le précédent. maurizzio sourit, empoche l'argent. maurizzio sourit? zorimio souris. zorro me sourit. renard mouse. loup meuse. masque vesdre. justicier verviers.

26.5.03
 
Le petit marchand de gauff'
Monument de la culture verviétoise, ce petit commerce fait fruit et cela depuis des années, et des années encore... années durant lesquelles il a connu le froid, la neige, le verglas, la pluie, le vent, le soleil, l'été...
Il a vu l'arrivée du sms, de l'internet, il a connu mai 68, la guerre du Viet Nam, la chute du communisme, la chute du mur de berlin, la guerre du golfe, le kosovo, l'irak 2, le retour... Puis il a vu aussi les couples se former, les gens se détester, s'aimer, se battre, s'embrasser, et jamais il ne les a troublé.. lui il vendait juste ses gauffres, 2euros la crepe, puis 2€50 si c'est avec du nutella, et la gauffre, 1€50. Puis il est gentil ce ptit vieux, avec sa petite camionette et sa petite roulotte, ... le jour ou il crèvera, ce sera une partie de la place verte qui s'éteindra, et on se dira... dju ti que j'ai faim... puis on ira chez benny snack, là ou tout est sans charme, sans vieux, sans roulottes... mais bon... j'arrête là, je crois que je vais pleurer

20.5.03
 
Le ptit pourceau
Il était une fois, une petite famille qui habitait dans la rue Spintay. Ils avaient trois enfants, Brendon, Kenny, Lorrie, quand vint au monde un petit bonhomme, tout petit et tout sale ! Tout naturellement, il fut nommé le ptit pourceau !

Cependant, l'appartement se faisait trop petit, les mois passant, il fallut bien qu'on arrivât à décembre. Tout était porté par ce froid, les avis d'explusion de monsieur Cordier, les lettres de huissiers, les relevés bancaires qui signalaient des découverts, il s'infiltrait par le bas de la porte un froid gelant, aussi gelant que la flamme morte qui gisait au milieu de ce vieux poêle en fonte.
Les parents décidèrent alors d'aller perdre leurs fils dans Verviers. Pensant certainement que les méandres des rues les empêcheraient de retrouver leur chemin.

Le petit pourceau qui était descendu dans le salon pour boire un verre de boue avait tout entendu du complot. Il fit alors une provision de croutes qu'il avait à ses genoux, et sur ceux de ses frères, il prit aussi des sparadraps usagés et des crottes de nez. Sur le chemin qui les menait au coeur de la ville, il sema toutes ces saloperies puantes, nauséabondes.

Arrivés en haut de Crapaurue, les parents dirent aux enfants de ceuillir toutes les crottes de chien. Le ptit pourceau avait compris que ses parents partaient. Il joua le jeu, la nuit venue, il n'eut plus qu'à suivre les croutes, et autres crottes de nez. Mais, à mi chemin, il remarqua qu'un balayeur obstinné était passé par là. CATASTROPHE ! c'en était fini, le ptit pourceau se jetta sous un de ces petits camions électriques publicitaires, après avoir fait ses adieux à ses frères et soeurs. Ces derniers finirent leurs jours à errer dans les rues de Verviers, ils sont toujours là, on peut les voir... Saurez vous les retrouver ?

 
Etrang(ement con)
Verviers est la ville de l'eau... pourtant j'ai soif.

19.5.03
 
Cheminée de traverse (reload verviers)
Ce jour-là, il avait tellement plu sur la ville que l'eau avait rempli la vallée jusqu'à recouvrir toutes les maisons. Installé sur mon lit, ramant à l'aide de planches que le vent avait détachées de la maison des voisins, j'ai vogué tranquillement (évitant les corps sans vie qui flottaient), jusqu'aux deux hautes cheminées qui dépassaient encore de la surface du lac nouveau. J'ai noué mes draps l'un à l'autre pour en faire une corde, et pénétré à l'intérieur de la cheminée la plus basse. Plus j'évoluais vers l'obscurité, m'aggripant au tissu, plus je retrouvais la chaleur que le mauvais temps avait chassé depuis la veille au soir. Une fois parvenu au fond, je me suis dirigé vers la porte, déjà entrouverte, et je suis sorti dans la rue. Le soleil brillait, les gens bien vivants allaient et venaient en singlet, souriant et discutant. Je suis passé chez Georges boire un verre avec des amis, puis j'ai pris le bus 7 jusque chez moi, où j'ai mangé, puis dormi.

18.5.03
 
poème joyeux, Verviers rimé

Rue du Brou en caoutchouc,
rue Spintay en Islandais.
Crapaurue est dévêtue,
rue Xhavée st débauchée.
Au Gymnase du Collège
tombent les Martyrs du Palais.

17.5.03
 
Bienvenue sur "vervier's bloggin"
Ca y est. Tout est prêt! Après presqu'un mois de préparation secrète, le nouveau portail blogueur verviétois est prêt à reçevoir ses premiers hôtes. A l'heure où j'écris ces lignes, je ne leur ai pas encore envoyé leur invitation à bloguer. J'espère seulement qu'ils accepteront de participer à cette nouvelle expérience collective, sans regretter le fait que je l'aie préparée seul. Il est vrai que dès le début, j'ai voulu ne rien leur dévoiler de ce projet, pour leur en faire la surprise... et pouvoir continuer à développer ensemble l'idée dès le lancement du site. Et puis l'invitation que j'ai concoctée a des allures d'officialité et un language que ces blogueurs, qui sont avant tout des amis, n'ont pas l'habitude de m'entendre utiliser. La raison est que j'ai voulu les règles du blog les plus "sérieuses" et précises possible car j'espère voir la communauté s'élargir dans les mois à venir. Je suis en effet très motivé par ce projet (et donc aussi très excité à l'idée d'envoyer les invitations!) car j'ai une réelle envie de faire découvrir aux surfeurs la richesse culturelle de notre ville, et surtout la créativité débordante de la blogosphère verviétoise. C'est ainsi que ce portail redirigera les lecteurs vers les blogs personnels de ses membres, où ils pourront découvrir des créations et informations sans rapport direct avec la ville de Verviers.
Je demande une fois de plus des excuses à mes amis blogueurs pour les airs d'officialité qui me semblaient nécessaires dans le cadre d'un projet ayant pour cible un large public.
Je terminerai ce post, déjà un peu long sans doute, en conseillant à tous les verviétois créatifs de créer leur propre blog pour s'y exprimer librement, puis d'adhérer à "vervier's bloggin'" pour y participer à faire découvrir leur région à travers un regard nouveau.

Voilà. Fini le post. Je ne peux ajouter qu'une chose: c'est hyper difficile de faire semblant d'être sérieux. Vous devriez essayer, c'est assez amusant...

"vert et jeune? ou vert et con? ou même pas vert du tout?"